3 astuces pour faire son composte soi-même

Faire son compost soi-même est bon pour la planète, car vous réduisez la charge de votre bac à ordures, et bon pour votre portefeuille si vous avez un potager ou si vous cultivez des plantes d'intérieur, car vous économisez du terrain.

Le choix de votre composteur est la première étape vers le compostage !

Le compostage est le processus qui consiste à transformer les déchets organiques tels que les déchets ménagers et/ou de jardin en engrais naturel grâce à l'aide d'insectes, de larves et d'organismes microscopiques. Avant de commencer le processus, vous devez choisir un composteur, qui influencera la technique de compostage, en tenant compte de l'espace dont vous disposez et de votre budget. Si vous vivez en appartement, le vermicomposteur vous permettra de transformer vos déchets ménagers en engrais, sachant que les déchets compostables peuvent représenter entre 25 et 40% de la charge de votre poubelle. Cet appareil peut être placé sur une terrasse ou dans une cave. Si vous avez un jardin de 300m² à 1000m², vous pouvez opter pour un treillis, métallique ou non, ou un silo qui a une capacité d'au moins 500 litres. Il n'est pas conseillé de remplir toute la surface de déchets, sinon vous risquez de rencontrer des difficultés lors de l'aération du compost, qui consiste à retourner les déchets. Enfin, pour réaliser son propre compost sur une surface de plus de 1000m², il est possible d'utiliser le compostage en tas qui ne nécessite pas d'équipement spécifique.

Maîtriser les organismes vivants dans le composteur !

Pour faire son propre compost, la présence d'organismes vivants, quelle que soit leur espèce ou leur taille, est indispensable. Cependant, il existe des animaux dont la présence est souhaitable car ils ont la capacité de transformer les déchets organiques en engrais, et d'autres qui sont indésirables, comme les rongeurs. Pour éviter d'attirer ces derniers, triez soigneusement vos déchets afin de ne pas envoyer dans le composteur des restes de nourriture animale comme la viande. Quant aux moucherons, qui constituent une menace pour les organismes impliqués dans le compostage, les déchets de jardin les repoussent. Il est donc conseillé de les placer sur le dessus du composteur pour décourager les moucherons de butiner. En revanche, si vous remarquez un grand nombre de larves, d'insectes ou de vers, c'est le signe que le processus de compostage se déroule bien.

Contrôler l'humidité : un moyen efficace de fabriquer son propre compost !

Un engrais naturel prêt à être utilisé pour fertiliser les plantes ou améliorer la qualité du sol a une couleur brune et une odeur qui rappelle celle du sol forestier. Si votre produit sent mauvais, c'est qu'il a un taux d'humidité plus élevé que celui qui convient au compostage. Cela est dû à une trop grande quantité de matières riches en azote, ce qui peut être corrigé en ajoutant des matières sèches. Il peut s'agir de branches sèches, de feuilles mortes ou de paille. Aérez également le tas en retournant le compost, une tâche qui doit être effectuée 2 à 4 semaines après sa mise en place. N'oubliez pas de le faire toutes les 3 à 4 semaines par la suite. Pour savoir si votre compost est trop humide, vous pouvez en prélever un échantillon et le presser entre vos mains. Seules quelques gouttes de liquide devraient en sortir. Si du liquide sort, il est recommandé d'ajouter des matières sèches ou des activateurs naturels qui aideront les organismes. Camomille sauvage, pissenlit, cendre de bois ou purin d'ortie, ces extraits de plantes peuvent vous aider à réaliser votre propre compost dans de meilleures conditions.

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